Marie-Christine Kok-Escalle en dialogue avec Ludovica Briscese

Marie-Christine Kok-Escalle

Abstract


Commentant l’usage de l’anglais comme lingua franca instrumentalisée dans les pratiques liées au champ du commerce international, Ludovica Briscese se demande si une perspective socio historique pourrait permettre de comprendre l’évolution vers ce qu’elle appelle un ‘monomultilinguisme’ de fait, à savoir l’usage concomitant de langages locaux et d’un anglais perçu et pensé (?)
comme universel.
Parlant de l’anglais comme lingua franca, on entend, suivant en cela J. House, une langue de communication, une langue commune qui n’est pas la langue des locuteurs et qui se révèle être un outil utile pour communiquer entre personnes de langues et cultures différentes. Pour House qui précise que désormais, dans le monde, seule 1 personne sur 5 utilisant l’anglais est de langue maternelle anglaise, c’est une langue neutre dans la mesure où elle est parlée par des non-natifs, entre non-natifs pour qui elle représente une 2e ou 3e langue. Utiliser cette langue en situation de plurilinguisme, donne un réel pouvoir, un pouvoir qui est aussi associé au pays hégémonique du moment et aux valeurs qu’il représente. J. House (1999) souligne que l’on explique souvent la domination de l’anglais dans le monde comme une inévitable conséquence de la globalisation, et que l’on y voit la manifestation symbolique du prestige de la démocratie associée à la prospérité et à la liberté.


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DOI: http://dx.doi.org/10.13138/2037-7037/1004

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