Aline Gohard Radenkovic en dialogue avec Silvia Vecchi

Aline Gohard Radenkovic

Abstract


La question de Sylvia Vecchi était la suivante: «Parole biographique et parole didactique: comment ces deux paroles peuvent-elles se croiser et se détacher dans un contexte de formation si l’on considère que la langue cible, objet d’apprentissage et d’enseignement, est pour l’enseignant plurilingue qui l’enseigne, une langue objet disciplinaire et en même temps une langue déclarée comme langue de soi?».
Je trouve cette interrogation extrêmement importante et je me poserai aussi ces questions: quel est le statut de cette langue qui est à la fois langue objet et langue de soi, langue d’expression de soi, langue aussi de construction identitaire de soi? Quel statut donner à cette langue et surtout comment travailler avec cette langue qui semble avoir des statuts à la fois ambigus et complexes? Mais revenons à cette citation de Moore et de Py, qui dit qu’une «représentation sociale existe dans et par un discours et que c’est dans et par le discours que les représentations se construisent, se modifient et se transmettent».
Il est clair que c’est à travers les discours que les représentations sociales se construisent, se modifient, se transmettent, se discutent, se confrontent, se remettent en question, ou à l’opposé se fixent, se figent. Par ailleurs, j’ai pu constater qu’il existait différents types de discours, oraux et écrits, dans lesquels j’ai pu identifier des organisations-types que l’on pourrait désigner par le terme de matrices discursives où ces représentations sociales sont
véhiculées et implicitement formulées.


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DOI: http://dx.doi.org/10.13138/2037-7037/1021

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