Introduction

Mathilde Anquetil, Martine Martine Derivry, Christiane Fäcke, Françoise Le Lievre, Lisbeth Verstraete-Hansen

Abstract


Malgré les initiatives des institutions européennes invitant les etats à reconnaître et à promouvoir la diversité linguistique de leur territoire, à envisager l’enseignement des langues dans la perspective d’une éducation langagière générale plus ouverte à la pluralité et à l’interculturalité, on constate aujourd’hui un renforcement constant de la position hégémonique et consolidée de l’anglais (Salvé 2014; Truchot 2010) au point qu’elle n’est plus considérée comme une “langue étrangère” mais comme la langue de communication internationale en Europe et dans le monde entier, la lingua franca de l’internationalisation de l’enseignement supérieur européen. Tullio de Mauro (2014) – qui fut promoteur d’une educazione linguistica intégrant dans le répertoire des citoyens des compétences complémentaires dans toutes les langues, qu’elles soient symboliques, artistiques, sectorielles, littéraires, du dialecte aux langues nationales et internationales –, en vient à se demander si face à une trop grande multiplicité de langues, comme conséquence de son élargissement, une Europe démocratique ne se devrait pas de suivre le modèle bi-plurilingue indien intégrant définitivement l’anglais lingua franca comme langue des institutions internationales

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DOI: http://dx.doi.org/10.13138/2037-7037/1924

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